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Constitution Européenne : voter Oui, c’est dire Oui à G.W. Bush. Non, merci.

Communiqué de Presse – Christian Cotten / Politique de Vie – 17 février 2005.

 

Les politiques et les médias qui tentent de nous vendre la copie ratée de l’élève Valéry Giscard d’Estaing sont les mêmes qui continuent à nous vendre le faux attentat « terroriste-musulman » du 11 septembre mis en œuvre par ceux qui développent tout autour de la planète une guerre de plus en plus démente.

Une grande part des institutions démocratiques américaines est aujourd’hui aux mains d’un système multidimensionnel où l’on retrouve ceux qui ont financé Hitler et les héritiers du nazisme allemand. Le mégasystème militaro-industriel, pharmaco-chimique, pétrolier et financier de type criminel et mafieu qui a pris le pouvoir à Washington est en train de faire resurgir au premier plan de la scène internationale la monstruosité paranoïaque et reptilienne du nazisme. Ceux qui acceptent de prendre le risque de la lucicité peuvent désormais savoir, toutes les informations sont disponibles sur Internet, malgré les manipulations des grands médias aux mains des marchands d’armes.

Lire : Bush bientôt poursuivi devant la Justice américaine et devant la Cour de La Haye ?

Or, le traité Constitutionnel Européen que l’on nous supplie de bien vouloir approuver librement et spontanément sous peine de catastrophe est très exactement conçu pour permettre à la puissance militaire et financière américaine d’accroître plus que jamais son emprise sur toute la planète et, en premier lieu, sur l’Europe.

 

Voter Oui au prochain référendum est à ce jour la meilleure façon de tuer l’Europe.

Quelque chose comme un avortement, alors que le fœtus commence à se faire déjà âgé…

 

À sa fondation en 94, « Politique de Vie » se nommait « Politique de Vie pour l’Europe » : nous savons depuis longtemps que la puissance de la souveraineté française n’a désormais de sens sur la scène internationale qu’à condition d’allier cette puissance à celle d’autres pays au sein d’une Europe du long terme, c’est à dire d’une Europe Puissance Souveraine.

Or, la copie Giscard – ce traité n’est en rien une Constitution, votre copie n’est pas recevable, élève Giscard – ne donne pas à l’Europe Puissance les deux attributs fondamentauix de toute souveraineté internationale : la puissance militaire et la puissance monétaire, l’énergie masculine de protection et l’énergie féminine de prospérité.

Sans ces deux puissances clairement affirmées et assumées, tout comme pour un individu, il n’y a pas souveraineté, mais dépendance ou esclavage.

L’affirmation de toute puissance souveraine passe par cet entrecroisement subtil de la capacité à se défendre par une force de paix face à la violence, avec la compétence à créer une circulation harmonieuse de l’amour au sein du collectif, sous la forme métaphorique de l’argent.

La copie Giscard est en réalité hors-sujet : il ne peut y avoir Constitution Souveraine sans défense et armée communes, il ne peut y avoir Constitution Souveraine sans le pouvoir de battre monnaie.

Les États-Unis, eux, disposent bien d’une seule armée fédérale et la Maison-Blanche a su conserver pour partie le pouvoir de création monétaire…


La planète a rarement été autant en danger qu’en ce début de millénaire. L’espèce humaine elle-même court vers des catastrophes qui nous échappent de plus en plus : la folie paranoïaque des militaires nazis américains et des industriels du pétrole fait courir à toute l’espèce des risques insensés.

 

C’est donc un devoir moral majeur de tous les français lucides de dire Non à la violence.

Créer un espace de paix – vocation de sagesse tant de notre pays que de l’Europe toute entière – nécessite d’abord de savoir poser une limite à la violence : la paix commence toujours par une rupture où le « Non » est posé par le droit et la morale, avec la plus absolue détermination nécessaire pour faire face à la violence et stopper net celle-ci.

Dire « Oui » demain à la copie Giscard est, toutes proportions hélas de plus en plus comparables, serait la même chose, en disant ainsi « Oui » à G.W. Bush, que le « Oui » à Hitler du temps de Munich. Retiendrons-nous les leçons de l’histoire ?

Sans doute pour la première fois dans l’histoire de la construction européenne, le peuple de France a-t-il une opportunité exceptionnelle de peser véritablement par son vote sur le destin de l’Europe.

Oui, se tromper de vote serait bien une catastrophe, comme le prédisent les marchands du temple promoteurs de la copie ratée : recevoir cette fausse Constitution, c’est livrer demain, pour des décennies, le pouvoir militaire à l’Otan et le pouvoir monétaire à une banque totalement indépendante de la souveraineté des peuples d’Europe et livrée aux intérêts des marchés financiers.

Le projet Giscard est mort-né : comment ose-t-on nommer « Constitution » un document de plusieurs centaines de pages ? Où ces gens-là ont-ils été à l’école ? Comment pouvons-nous éduquer nos enfants avec ce genre de production intellectuelle ? Une vérité cruelle est que les programmes cognitifs d’une grande part des « élites » sont aujourd’hui obsolètes : leurs cerveaux fonctionnent encore comme des machines à écrire à ruban quant ceux de beaucoup de « français moyens » est déjà à ADSL 2 méga.

Une Constitution, c’est 20 pages, point. Il est donc parfaitement inutile de lire cette copie indigeste. C’est raté, c’est tout, il n’y aurait rien d’autre à en dire si, en plus, elle ne constituait pas aussi une belle escroquerie intellectuelle.

Car ce projet est en fait une machine de guerre américaine, pour obliger l’Europe à entrer avec les États-Unis dans la guerre mondiale du pétrole et la folie de la destruction de la planète au profit de quelques millions de prédateurs privilégiés . Là est la seule promesse de cette copie Giscard.

 

Une état souverain en bonne santé ne peut l’être qu’à condition d’asseoir sa puissance militaire de sécurité et de création de paix.

Or, la copie Giscard est très claire à ce sujet : c’est l’Otan le patron de la défense européenne, par l’intermédiaire des pays membres. Donc, l’armée américaine, sous contrôle de l’énergie nazie à ce jour et à cette heure. Et comme pour que le ministre des affaires étrangères européen puisse décider et agir, il lui vaudra mieux avoir l’accord de tout le monde… bonjour l’impuissance absolue sur la scène internationale.

Lire les analyse de Pierre-Henri Bunel, expert en relations internationales et géostratégie.

 

L’Europe de Giscard est une Europe sans testicules ni phallus dans un monde de brutes épaisses. Message erreur, élève Giscard.

L’Europe de Giscard est tout autant une Europe sans utérus ni ovaires dans un monde de démunis : aucune solidarité socio-économique, porteuse d’amour, n’est instituée par cette copie ratée, puisque le pouvoir de création monétaire est aux mains des comptables indépendants qui n’ont qu’une mission exclusive : maintenir la stabilité monétaire.

Pourtant, le gouvernement américain, lui, sait parfaitement réguler la croissance de la masse monétaire au profit de la croissance économique et du plein emploi… (Lire : Urgence d'une politique monétaire active en Euroland)

Une institution gouvernementale ne peut agir pour développer la prospérité pour tous les citoyens qu’à condition de maitrîser l’instrument monétaire : or, celui-ci serait définitivement mis aux mains des systèmes financiers de type mafieu qui mettent la planète sous coupe réglée, au travers du contrôle des multinationales sur tous les marchés économiques (des sources d’énergie aux semences, des matières premières aux armes, des médicaments aux salades vertes…).

Une Europe véritabement solidaire – capable, par exemple, de donner à chaque citoyen européen un revenu minimum d’existence – doit avoir le contrôle politique de sa monnaie, en particulier pour accompagner la croissance de la masse monétaire. Celui-ci est depuis Maastricht aux mains des financiers de la planète et seules les banques disposent du pouvoir de créer de l’argent, contre intérêts, alors que la création monétaire est, par essence, gratuite…. La copie Giscard coulerait cela dans le marbre.

C’est Non, élève Giscard. Nous ne voulons pas d’une Europe impuissante et stérile.

Nous voulons une Europe capable de créer et maintenir un Centre de Paix et de Prospérité Solidaire pour la planète, capable de rayonner véritablement ses valeurs humanistes, en les mettant en œuvre sans chercher à les imposer aux autres mais en démontrant simplement leur universalité par la vertu de l’exemple.

Nous voulons une Europe capable de construire ses paix intérieures pour aider celles de la planète toute entière, une Europe de prospérité et de plein emploi, une Europe où le service aux autres est un objectif permanent, une Europe où l’accueil des êtres en souffrance se fait avec respect et humanité à la mesure des possibles, une Europe qui sait construire au quotidien le métissage entre ses peuples et offrir à chacun, hommes et femmes, l’accès à la souveraineté sur son propre corps tout autant qu’à celle de sa conscience.

La copie Giscard nous offre à la place une énergie de soumission aux folies militaires et financières et une seule et unique perspective : la lutte de tous contre tous pour la survie au sein de foules solitaires et urbaines sur une planète dévastée.

C’est nul, élève Giscard. Avec toute ma compassion et mes remerciements pour vos efforts inaboutis de bon élève besogneux.

 

J’en appelle donc solennellement à tous les Français qui savent se servir quelque peu de leur cerveau :

nous sommes bien plus nombreux que les cloportes tentent de nous le faire croire en faisant semblant de croire eux-mêmes à leurs mensonges et à leur illusion de la réussite de leurs trucages permanents de l’information.

 

J’en appelle donc solennellement à toutes les Françaises qui savent aimer et s’aimer elles-mêmes avec respect :

elles sont bien plus nombreuses que les cloportes voudraient nous le faire croire, en dévalorisant en permanence les femmes ramenées au rang d’objet de désir et de consommation courante et en tenant de faire entrer dans ce modèle de superficialité télévisuelle toutes les jeunes françaises, voilées ou non…

J’en appelle donc à tous ceux à qui la vie a apporté son lot d’épreuves et d’apprentissages vers la sagesse et la lucidité :

- tous les guerriers pacifistes et non-violents,

- tous les militants de la liberté vaccinale et thérapeutique,

- tous les agriculteurs bio et les acteurs du commerce équitable,

- tous ceux qui cheminent sur une voie de développement personnel et/ou spirituel, vers la paix et la sagesse, l’amour et la lucidité,

- tous les chefs d’entreprise détruits par les réseaux de violences et de corruption judiciaire,

- les bouddhistes, les catholiques allumés, les sectes du new-âge et les autres, les musulmans adeptes du soufisme et respectueux des libertés des femmes, les hindouistes méditants, les étudiants de la Tora et les voyageurs de l’intemporel, les yogis illuminés et les psychanalystes, les francs-maçons sincères et honnêtes,

- les médecins, guérisseurs et utilisateurs des médecines féminines, dites « douces » ou alternatives, non-conventionnelles ou sectaires, homéopathiques ou quantiques,

- tous les défenseurs des principes de la démocratie : séparation des pouvoirs, souveraineté du peuple, égalité non discriminatoire des citoyens devant la loi, libertés individuelles et solidairité socio-économique,

- tous les militants de l’écologie et tous ceux qui veulent sortir du nucléaire et du pétrole,

- les inventeurs du futur, en médecine, agriculture, habitat, énergies libres, nettoyage et soins de la planète bleue...

- les militants d’un nouveau monde, les créateurs d’utopies réalistes et d’alternatives socio-économiques, les prophètes de la beauté et de l’harmonie,

- tous les végétariens comme tous ceux qui rejettent les industries animales et agroalimenatires ou pharmaceutiques de mort,

- tous ceux qui refusent la psychiatrisation judiciaire et policière et luttent contre les internements abusifs ou les réseaux de pédocriminalité politico-financiers,

- tous les guerriers et artisans de lumière et de paix, tous ceux qui veulent retrouver leur pleine liberté de conscience et refusent les discriminations d'État,

- toutes les victimes des violences judiciaires, administratives et financières , tous les exclus de la vie collective, bouc-émissaires victimes impuissantes des licenciements massifs et délocalisations sauvages,

- tous les enseigants et hommes et femmes d’art, d’écriture et de culture, qui savent bien intuitivement ou très lucidement que nos « élites » politico-médiatiques nous mentent en tentant de nous arnaquer avec un produit inutile et dangereux dont nous devrions avoir spontanément envie au motif qu’il serait gratuit…

-  tous les abstentionnistes des votes truqués : nous sommes majoritaires dans ce pays et cette fois, nous pouvons affimer notre existence. Ne manquons pas cette fenêtre d’opportunité pour nous faire entendre.

 

J’en appelle à la conscience la plus lucide du Peuple de France :

nous sommes sans doute sur la planète le peuple le plus compétent pour oser dire à voix haute et intelligible « Non » à ses élites quand celles-ci sont devenues par trop violentes et obsolètes.

Soyons au rendez-vous du prochain référendum sur l’Europe : osons dire Non à Georges W. Bush en disant non à la copie Giscard.

Car une bonne copie a toujours la reconnaissance unanime du jury. Le seul jury qui peut compter ici est populaire : nous sommes très loin du compte, les convaincus du Oui sont de moins en moins nombreux chaque jour…

 

Assumons donc de dire Non, sereinement mais fermement :

nous en serons fiers, d’avoir relevé ce défi vital pour la planète toute entière ; et tous les peuples d’Europe souffleront d’aise de nous avoir délégué la tâche de mettre une limite aux délires paranoiaques des banquiers et militaires fous.

Quant aux partisans sincères mais aveugles du Oui, ils viendront nous remercier de leur avoir ouvert les yeux et de nous avoir éviter le pire, c’est à dire la porte ouverte sur l’Europe à l’emprise mégalomaniaque et mafieuse de l’Empire totalitaire et néo-nazi d’Outre-Atlantique.

 

Pour que vive l’Europe, osons dire Non à Valéry et Georges W.

Il se pourrait bien que les femmes aient un rôle particulier à jouer dans cette affaire-là : donner aux hommes le courage de se lever pour aller voter lors du référendum et assumer de dire Non à la violence et Oui à la Paix et à la Vie.

Ne décevons pas nos amis démocrates américains : ils comptent sur nous pour les aider à faire face aux conséquences du coup d’État militaire du 11 septembre. Aidons-les.

Quant aux enfants irakiens, palestiniens, africains et indonésiens... qui pleurent et meurent... Pourquoi tant de haine et de souffrances sur notre belle planète ?

 

Christian Cotten

 

PS : le Non sera majoritaire grâce à Internet : la technique conduit bien souvent aux ruptures politiques. Merci d’assurer la plus large diffusion à ce texte, sur sites, par e-mails et sur papier : c’est aussi important de penser à tous ceux qui ne vont pas sur le net, ils n’en sont pas moins des électeurs lucides.

 

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