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Palmarès des Tribunaux Mafieux - Petite leçon à quelques magistrats

Conclusions de Christian Cotten devant le TGI de Valence

Ce texte fait suite au Palmarès des Tribunaux Mafieux publié en octobre 2004

 

TGI de Valence

4ème Chambre Correctionnelle

Affaire 05/2068 – Madonna / Cotten-Portehaut

Audience du 24 mai 2005

Conclusions de Christian Cotten, prévenu.

 

Plaise au tribunal.

Sauf erreur, il est du devoir d’un Tribunal Correctionnel de juger des actes délictueux commis par un prévenu en fonction du contexte des actes et de la personnalité de leur auteur.

Il sera donc demandé au Tribunal de céans de prendre en compte le contexte spécifique des actes incriminés dans la présente procédure et les paramètres particuliers de la personnalité du prévenu.

Sur les faits, j’ai effectivement écrit et publié ce qui m’est reproché, à savoir « le Mandataire MAFIEU Alain Madonna, invente plus d’un an après etc. », comme précisé dans la citation de M. le Procureur.

Je confirme l’intégralité de mes écrits et les assume pleinement.

Il s’agira donc ici de les justifier en les replaçant dans leur contexte.

Car c’est en effet une lourde responsabilité, que j’assume, d’accoler le qualificatif de « Mafieu » au nom d’un homme, d’une part et à une fonction judiciaire d’autre part.

Le dictionnaire Petit Robert donne cette définition du terme « Mafia » :

Mafia ou maffia [mafja] n. f.

- 1866; mot sicilien : « hardiesse, vantardise ».

- La Mafia  (n. pr.) : réseau d'associations secrètes siciliennes très puissant, qui contrôle le pays par le racket et la loi du silence (Voir : omerta) (cf. Syndicat du crime). Un parrain de la Mafia. 

Organisation similaire. Membre de la mafia japonaise (Voir : yakusa), chinoise Voir : triade. 

Par ext. (1933) : association secrète servant des intérêts privés par des moyens plus ou moins illicites. Voir : bande, clan. « Il s'est formé une conspiration, une bande complice, une maffia » (Giraudoux). La mafia de la drogue.

Par ext. (non péj.) : groupe solidaire uni par un intérêt particulier. Voir : coterie. Une petite mafia de collectionneurs. « bonne famille, bien pensant, des espérances, et la maffia des X » (Butor).

Et pour « mafieu » :

mafieux ou maffieux, ieuse, adj. et n. 

1980, -1969; de mafia  

De la Mafia (1o). « faire tomber une à une toutes les têtes de l'hydre mafieuse » (Libération, 1987). — N. : mafioso.

Si j’étais de mauvaise foi, je dirais que le terme Mafia, au sens de « groupe solidaire » tel que défini ci-dessus peut parfaitement ne pas être péjoratif, comme le précise le dictionnaire.

Dans ce cas, il ne saurait donc y avoir atteinte à l’honneur : en effet, il peut parfaitement être acceptable qu’un homme, fût-il mandataire de justice, fasse partie, y compris dans l’exercice de ses fonctions, de tel ou tel « groupe solidaire. », entendu de façon non péjorative.

Mais je n’ai pas utilisé dans mes écrits ce terme sous cette acception-là, mais bien en tant que terme péjoratif, où « mafia » et, par extension, « mafieu », sont deux termes relatifs à une « association secrète servant des intérêts privés par des moyens plus ou moins illicites. » (Le Petit Robert).

Dans ce sens-là, il y a bien volonté de ma part de procéder à une dénonciation publique face à des délits commis en bande organisée au profit d’intérêts privés.

Je comprend donc aisément le fait que certaines personnes pensent que l’honneur et la considération de M. Alain Madonna aient été atteints par ces propos.

Je compatis à la souffrance humaine de se sentir ainsi atteint dans son honneur et comprend tout à fait les sentiments désagréables ressentis par la partie civile.

Je confirme cependant mes écrits dans cette affaire. Pourquoi ?

Il me faut tout d’abord préciser que le texte en cause n’est pas seulement un article de presse Internet mais aussi et  avant tout un document pédagogique.

Ce document pédagogique, écrit et publié par le psychosociologue que je suis, se situe dans un cadre théorique, conceptuel, épistémologique et éthique bien précis. Le Tribunal me permettra ici de revenir quelque peu dans le passé.

Début 1994, 60 professionnels de la formation et des ressources humaines, responsables d’entreprise ou consultants, se sont réunis dans mes bureaux de l’époque et ont pris la décision de concevoir et mettre en œuvre pour les trente années suivantes une vaste opération de Formation Professionnelle Continue destinée à un public bien précis, à savoir le personnel politique et administratif de ce pays et donc, plus particulièrement, les membres de la haute fonction publique et les membres du personnel de l’administration judiciaire, plus communément désignés sous le terme de magistrats, auxiliaires et professionnels de la justice y étant associés.

Le document en cause aujourd’hui donc d’abord être lu comme un acte de recadrage pédagogique destiné tout particulièrement à la formation de certains membres de la magistrature française.

Le but de cet acte de recadrage pédagogique est double.

À l’origine de la décision des professionnels évoqués ci-dessus, le constat difficile de la baisse radicale du niveau de compétences intellectuelles des personnels politiques et administratifs de cette région Européenne du nom de « France ».

En effet, nombre de nos concitoyens, tout particulièrement parmi les professionnels des neuro-sciences et de la psychologie sociale appliquées à la Formation Continue, savent depuis longtemps déjà qu’existe dans ces populations un déficit cognitif majeur, qui se manifeste notamment par la très faible utilisation du potentiel neuronal de leurs cerveaux par les fonctionnaires et les politiques et, d’autre part, par les résultats déplorables obtenus par ceux-ci en termes de bien-être social et économique des populations dont ils ont la charge politique et morale.

Par ailleurs, force est de constater que nous vivons dans une société particulièrement violente où les institutions de l’État sont elles-mêmes directement responsables de très nombreuses violences dites « institutionnelles » par les scientifiques qui les observent et les étudient, et qui font chaque jour des dizaines de victimes.

Ainsi, le but de cette opération de Formation Professionnelle Continue du personnel politique et, pour ce qui nous occupe ici, celle du personnel de l’administration judiciaire de l’État français, est-il aussi de permettre un repositionnement des pratiques administratives et judiciaires dans le sens du respect de la morale républicaine fondamentale et ce, en accroissant de façon significative le niveau vibratoire de la conscience des acteurs concernés et leurs capacités cognitives.

En effet, force est de constater que, à ce jour, la morale républicaine n’est plus respectée dans ce pays et que nous connaissons un divorce radical entre les citoyens de base et leurs élites. Le contrat social de base, qui implique la protection des citoyens par les autorités, non seulement, n’est plus respecté mais il est gravement violé chaque jour dans de multiples tribunaux, notamment ceux du Commerce, puis, ensuite, par les chambres civiles ou pénales.

Pourquoi le système judiciaire français, en particulier, n’a-t-il plus aujourd’hui la confiance de la majorité des citoyens ?

Je fais partie, en ce qui me concerne, des personnes qui pensent qu’un pays démocratique a besoin d’une institution judiciaire intègre, pérenne et prospère, capable de gérer efficacement les violences sociales.

Or, aujourd’hui, je constate que ce système, dans sa globalité, génère lui-même beaucoup plus de violences qu’il n’en règle, ce qui est totalement antinomique avec ses missions fondamentales et lourdement dangereux pour la démocratie et la République.

Je veux croire pourtant qu’il y a dans ce pays un certain nombre de magistrats honnêtes et intègres. J’en ai certains jours la démonstration comportementale vérifiable par des observateurs neutres.


Mais nous savons tous aussi ici même que ces qualificatif « honnêtes et intègres » ne peuvent plus à ce jour être utilisés pour un trop grand nombre magistrats français et d’auxiliaires de justice, avocats compris. Les succès en librairie – et surtout la pertinence ou la qualité de leurs auteurs – sur le thème de « La mafia des Tribunaux de Commerce », pour reprendre un titre connu, en témoignent.

Il n’est pas utile de s’étendre plus avant : il suffira de rappeler le titre du rapport parlementaire de M. Colcombet, « Une justice en faillite ? » ou les termes utilisés dans ses interventions orales ou écrites par Mme Perrette Rey, Présidente du Tribunal de Commerce de Paris et de la Conférence des Tribunaux de Commerce, qui parle très clairement des « prédateurs » qui sévissent autour et au sein même des Tribunaux de Commerce.

J’ai moi-même  sur mon bureau plusieurs dizaines de dossiers de victimes de violences judiciaires, pour lesquelles le qualificatif de « mafieu » s’applique de façon indiscutable. « Mafieu » n’est plus alors qu’un synonyme du terme employée par Mme Perrette Rey, « prédateurs ».

Faut-il donc poursuivre Mme Perrette Rey pour atteinte à l’honneur des magistrats des Tribunaux de Commerce ?

Le dossier de M. Magaud qui concerne aujourd’hui M. Madonna n’est qu’un exemple de ces multiples affaires de spoliation violente de trop nombreux chefs d’entreprise par des prédateurs agissant en bandes organisées au sein du système judiciaire. Les plus hautes autorités de l’État le savent et certains de ses représentants osent le dire. Faut-il les envoyer en prison pour avoir dénoncé un réel difficile à regarder en face et dans lequel trop de complices profitent des miettes des escroqueries, savamment réparties entre tous les acteurs ?

J’ai ici même entre les mains un livre récent, intitulé « Arrêtons le massacre », de Didier Loisel et François Bourlet, qui met en évidence ces réalités sociologiques manifestes.

Nous savons tous ici dans cette salle que les institutions démocratiques de la République Française et, singulièrement, ses institutions judiciaires, sont utilisées de façon permanente par des « associations secrètes servant des intérêts privés par des moyens plus ou moins illicites. ». Des « Mafia », donc, selon le Petit Robert. C’est du réel, même et surtout s’il est difficile à accepter et regarder en face.

Nous savons tous aussi que ces associations secrètes utilisent pour leurs fins d’autres associations, occultes elles aussi, je veux en l’occurrence parler des loges dites « maçonniques ».

C’est sans aucun doute une très bonne chose qu’un nombre significatif de magistrats français appartiennent à la Franc-Maçonnerie. Comme tout groupe philosophique, plus communément désigné sous le terme péjoratif de « secte », la Franc-Maçonnerie cherche et transmet la lumière et agit pour éveiller les consciences.

Le problème est que la lumière de la Franc-Maçonnerie, désormais, brille comme une ampoule de 40 watts dont les filaments s’apprêtent à griller définitivement. Dans le même temps, des milliers de citoyens de ce pays ont atteint un niveau vibratoire de conscience et d’utilisation de leurs capacités neuronales comparables à la puissance  de la lumière des faisceaux laser.


Je ne m’étendrai donc pas sur ces faits bien étranges : que viennent faire ces triangles sur certains des jugements de liquidation de M. Rémi Magaud, tout comme on les trouve sur de trop nombreuses conclusions d’avocats dans tous les Tribunaux de France ? Si ce n’est, précisément, pour rappeler la complicité active attendue des membres de ces sociétés secrètes agissant au sein même de la justice ?

Je ne m’étendrai pas non plus sur tous les détails du dossier de M. Magaud, qui fondent très largement le qualificatif de « mafieu » utilisé dans mes écrits : Mme Liliane Portehaut et son avocat les ont exposés avec précision.

Pour ma part, je me contenterai de dire ceci : l’analyse sémantique et psychosociologique des nombreuse pièces que j’ai eu entre les mains, ainsi que leur décodage juridique mettent en évidence plusieurs points importants.

Les jugements de liquidation font apparaître un nombre impressionnant d’approximations et de distorsions majeures de la réalité des faits, qui témoignent d’un niveau cognitif totalement indigent de la part des rédacteurs des écrits en question.

Par ailleurs, la procédure suivie est intégralement « abracadabrantesque », pour reprendre un qualificatif familier à M. le Président de la République lui-même, puisque M. Magaud a bénéficié en une année de pas moins de deux mises en redressement judiciaire suivies de deux liquidations, exactement pour le même dossier, en une sorte de bégaiement institutionnel mis en œuvre successivement par le Tribunal de Bourgoin-Jallieu puis par celui de Valence.

Faut-il rappeler que ce bégaiement, fondé sur le dessaisissement du Tribunal de Bourgoin au profit de celui de Valence s’est fait en même temps que celui de plusieurs autres dossiers comparables et ce, précisément, suite à une plainte portée devant la CEDH et suites aux interventions de celle-ci auprès des autorités de ce pays ?

Cette répétition juridiquement aberrante a-t-elle eu d’autres buts que celui de permettre la fabrication de créances qui, précisément, n’existaient pas lors de la première liquidation et n’ont d’ailleurs jamais été produites par le mandataire de l’époque, un certain M. Bermond ?

Comment se fait-il que la comparution d’aujourd’hui soit fondée sur l’unique plainte de M. Madonna et que M. Bermond, pourtant tout autant mis en cause que lui, n’ait pas porté plainte contre nous ? Serions-nous face à quelqu’un qui ne sent pas diffamé par mes propos, tout simplement parce qu’ils sont, certes, durs pour les sensibilités personnelles mais parfaitement réalistes  et fondés ?

Je ne reviens donc pas plus sur le fait que les créances produites par M. Madonna n’ont jamais été vérifiées par quiconque et que, bien entendu, les doutes les plus graves subsistent intégralement à ce jour quant à leur réelle valeur et acceptabilité.

Le résultat des violences judicaires et institutionnelles subies par M. Rémi Magaud sont bien plus graves que l’atteinte à la sensibilité émotionnelle personnelle de M. Madonna écorchée par mes écrits : M. Magaud, comme tant de chefs d’entreprise victimes comme lui des « prédateurs » des Tribunaux de Commerce, est, à ce jour, ruiné, psychologiquement détruit, socialement diffamé, menacé au quotidien d’entraves majeures à son exercice professionnel par certains complices des prédateurs « s’il n’accepte pas de se taire dans cette affaire » et ce après avoir été expulsé illégalement de son domicile personnel par un huissier d’ailleurs finalement condamné pour ces faits.

Or, étrangement, je constate aujourd’hui que ce sont les citoyens qui dénoncent les prédateurs et les mafieux, qui sont poursuivis par la justice. Je m’interroge, M. le Président.

L’espace dans lequel nous nous trouvons en ce moment même, celui de l’exercice de la justice, est un espace sacré. Son enceinte et son accès sont protégés de toute violence extérieure, précisément parce que l’espace judiciaire doit permettre de restaurer la paix entre les victimes et les délinquants, entre les citoyens et la société, par la juste indemnisation des victimes et la sanction des délinquants et criminels.

De même, je considère, comme tant d’autres concitoyens, que le contrat républicain est, lui aussi, un élément sacré fondateur de notre société démocratique.

Or, aujourd’hui, ces deux espaces sacrés, celui de la justice et celui du contrat républicain sont violés quotidiennement : les chefs d’entreprise qui s’adressent aux autorités administratives et judiciaires demandent aide et protection et reçoivent violences, ruine, diffamation et spoliation de leurs outils de travail ; et ce à un moment où toute notre société a précisément besoin de chefs d’entreprises dynamiques, créatifs et courageux : au lieu de les aider, nous les tuons professionnellement. C’est inacceptable autant qu’absurde et destructeur pour notre société toute entière.

Il s’agit en réalité d’un double viol, symboliquement comparable au viol d’un enfant par un adulte : nous sommes ici dans l’ordre du sacrilège.

Le sacrilège, en ce qu’il viole les limites entre la barbarie et la civilisation, appelle une sanction radicale : d’où le caractère particulièrement radical et symboliquement violent de mes écrits.

En effet, il ne peut y avoir de recadrage pédagogique, lorsque celui-ci est rendu nécessaire par l’entêtement des élèves, que par la mise en oeuvre d’un choc émotionnel, qui va ensuite provoquer dans un système ou chez une personne une remise en cause salutaire qui autorisera ensuite un apprentissage. Les professionnels de la formation savent tous que ce sont les personnes qui ont le plus besoin de formation qui sont les moins volontaires et les plus résistantes.

Le but de mes violences symboliques et verbales, ici, est donc bien celui-là : permettre aux magistrats intègres de ce pays de se débarrasser des prédateurs qui utilisent loges maçonniques et institutions judiciaires pour satisfaire, par des pratiques délictuelles fortement ancrées dans une culture collective qui garantit l’impunité, voire par des crimes trop souvent impunis, des appétits privés et contraires au bien commun.

Les magistrats intègres ont beaucoup de travail à faire dans ce domaine et c’est mon devoir d’éboueur – autre terme pour « psychosociologue » et « psychothérapeute » - est de les y aider.

J’assume donc et suis même particulièrement fier de mes écrits, en ce qu’ils servent avant tout l’intérêt collectif.

Bien sûr, M. Madonna, dans cette affaire, joue aujourd’hui le rôle fort désagréable du bouc-émissaire : il ne représente ici qu’un système et une culture désormais obsolète qu’il s’agit bien de faire évoluer par toutes les ruptures nécessaires.

Je n’ai personnellement, c’est bien évident, aucune animosité personnelle envers cet homme : il est, sans doute, in fine, lui-même victime d’un système totalement pathologique qui le contraint à s’insérer dans une collectivité qui a connu, depuis des décennies, de lentes dérives qui deviennent aujourd’hui si manifestes et si intolérables que ce sont les citoyens eux-mêmes, face à l’impuissance des politiques, qui se chargent désormais de provoquer les ruptures institutionnelles, culturelles et intellectuelles nécessaires pour que notre pays retrouve sa santé psychosociale.

Personne ici n’échappera donc au nécessaire accompagnement de l’euthanasie de la Vème République et donc, à celle de ses institutions judiciaires actuelles, tout simplement parce que la majorité des citoyens de ce pays ne veulent plus de ces violences institutionnelles bien trop souvent mafieuses, délictuelles ou même criminelles.

En conclusion

Je demande au Tribunal de céans de bien vouloir me condamner le plus lourdement que la loi le lui permet : je suis déjà ruiné depuis longtemps, cette condamnation sera donc une plaisanterie supplémentaire à tout ce dossier qui, en lui-même, constitue un magnifique gag pour humoristes en panne d’inspiration.

Je demande en outre au Tribunal de céans de bien vouloir condamner en même temps Mme Perrette Rey, Présidente de la Conférence des Tribunaux de Commerce et Présidente du Tribunal de Commerce de Paris : le terme « prédateurs » qu’elle emploie elle-même à propos de certains acteurs des Tribunaux de Commerce est tout autant péjoratif que le terme de « mafieu » que j’emploie personnellement. Il est vrai que Mme Perrette Rey utilise ce mot de façon générale et moi le terme « mafieu », dans le cas d’espèce, de façon personnalisée. Mais l’intention et les faits sont bien les mêmes : il y a atteinte à l’honneur ou à la considération des acteurs en question, dont fait partie M. Madonna.

Ce ne peut donc y avoir justice dans cette affaire que si je suis condamné en même temps que cette femme honorable et magistrate intègre qui, elle aussi, ose dire tout haut ce que tout le monde sait et que certains disent tout bas.

Ma condamnation sera ainsi toute à mon honneur.

Dans tous les cas, quelque soit votre décision, M. le Président, il est très clair que dans la présente affaire, ce sera l’utilisation mafieuse des institutions de la République par des réseaux occultes de malfaiteurs qui sera condamnée par votre jugement.

Et ce sera justice.

Christian Cotten

psychosociologue,
psychothérapeute,
Président de Politique de Vie,

auteur de Mafia ou Démocratie,
Prophétie pour une VIème République
,
Louise Courteau Éditrice

 

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