Monsieur
Perben, est-il vraiment raisonnable que vous restiez Ministre de la Justice
?
Lettre ouverte à M. le Ministre de la Justice - Christian Cotten - 12 octobre 2004
À l'attention de mesdames et messieurs les parlementaires et des lecteurs de Politique de Vie
Suite à la publication dans Libération du 12.10.04 des bonnes feuilles du rapport fait au Conseil Supérieur de la Magistrature au sujet du célèbre juge mafieu Jean-Paul Renard du tribunal de Nice, la rumeur court dans les prétoires : M. le Garde des Sceaux s'apprêterait à concurrencer le Préfet Bonnet dans les aveux publics de la faute commise (il savait depuis bien longtemps ce à quoi conclut aujourd'hui le rapport au CSM) et, par souci du respect de l'éthique républicaine, M. Dominique Perben serait à ce jour sur le point de présenter sa démission...
Je ne saurai mieux faire que l'y encourager.
Comment peut-on accepter un Ministre de la Justice qui protège pendant deux ans un gangster du niveau du juge Renard ?
Merci de prendre connaissance et de faire circuler cette "lettre ouverte" à M. Le Garde des Sceaux...
Très cordialement,
Christian Cotten
Boulogne, le 12 octobre 2004,
Monsieur le Ministre, Garde des Sceaux,
M. Dominique
Perben, lorsque, il y a deux ans, vous avez tenté d'avoir la peau et
de salir l'honneur du procureur Éric de Montgolfier, accusé de
colporter des ragots de couloir, vous saviez : les conclusions du rapport au
CSM sur M. Jean-Paul Renard ne nous apprennent rien qui n'était déjà
bien connu en 2002.
Il y a deux ans, M. Perben, vous saviez.
Donc, vous avez menti. En toute conscience.
Bientôt, votre maintien au poste de Garde des Sceaux va devenir
très clairement une atteinte majeure aux intérêts supérieurs
de l'État. Cela va devenir franchement gênant, pour un
État de droit, qu'un ministre de la Justice, par sa simple présence,
porte lourdement atteinte aux fondements mêmes de l'État.
Une démocratie a besoin d'une justice respectée, car respectable.
La justice que vous représentez, M. Dominique Perben, simple élu
politique ci-devant momentanément Garde des Sceaux, se comporte à
ce jour comme une péripatéticienne alcoolique des bas-fonds de
Nice qui cherche à se refaire une façade avec du maquillage périmé
ramassé dans les poubelles du TGI de cette si belle ville.
L'on peut avoir de la compassion pour l'être humain en question, il serait
difficile de lui faire confiance pour rendre la justice.
Je ne vous ferai pas l'injure de supposer un seul instant que vous n'avez pas
lu attentivement l'article paru ce matin même dans le journal Libération,
http://www.liberation.fr/page.php?Article=245404
tout comme vous connaissez mieux que moi le rapport que le Président
de la Cour d'Appel de Versailles vient de rendre au CSM concernant le juge (?)
niçois Jean-Paul Renard.
M. Dominique Perben, il y a de cela deux ans, vous avez diligenté
une enquête de l'Inspection Générale des Services
Judiciaires, aux fins de "casser" le procureur Éric
de Montgolfier dans sa tentative de nettoyage du Tribunal de Grande Instance
le plus mafieux de France, Nice, modèle d'excellence pour juges
d'instruction corrompus et corrupteurs, protecteurs de notables pédophiles
et autres escrocs membres de la Grande Loge Nationale Française locale.
Aujourd'hui, le Conseil Supérieur de la Magistrature se décide
enfin à poursuivre de façon claire le trop fameux juge Jean-Paul
Renard, magistrat franc-maçon et mafieux par excellence.
Il y a peu, le non moins célèbre mais plus honorable haut magistrat
Jean-François Burgelin, à la veille de sa retraite, exposait qu'il
serait plus sage que le Parquet soit enfin indépendant du Ministre de
la Justice. Il a oublié : et de la franc-maçonnerie. Sur le premier
comme sur le second point, ce n'est pas le chemin que vous avez pris pour réformer
la justice. Vous allez même très exactement en sens inverse. Dommage
pour vous et tant pis pour les milliers de victimes des violences judiciaires
qui vivent l'enfer judiciaire au quotidien, face à ses incompétences
et ses corruptions maçonniques.
M. Dominique Perben, lorsque vous avez laissé vos services publier le
rapport de démolition de l'honnête procureur Éric de Montgolfier,
vous avez traîné cet homme intègre plus bas que terre et
vous avez cherché tous les moyens possibles de le bouter hors du TGI
de Nice.
Aujourd'hui, les rares magistrats honnêtes et intègres qui restent
dans ce pays – à moins que leurs réelles motivations ne
se limitent simplement à la sauvegarde d'une image totalement décomposée
du système judiciaire maçonnico-mafieux à la française
- ont enfin réussi à faire connaître au moins une part de
la vérité sur l'état de décomposition de certains
TGI : Nice n'étant que la caricature d'une réalité hélas
bien trop commune, nous le savons bien vous et moi, vos conseillers comme tous
les militants qui agissent avec Politique de Vie et les nombreuses associations
de victimes des violences judiciaires.
Le rapport du Président Vincent Lamanda est une très bonne
chose. Sous réserve que le CSM assume vraiment ses responsabilités
et ose traduire le juge mafieux Jean-Paul Renard devant un tribunal correctionnel
en audience publique. Ce qui m'étonnerait bien, les loups ne
se mangent pas entre eux, les francs-maçons non plus. À propos,
combien de magistrats maçons au sein du CSM, qui feront passer la solidarité
fraternelle avant les lois de la République ?
À une époque où l'on entend faire passer les lois de la
République avant celles de l'Islam voilé, n'est-il pas temps,
par simple souci de cohérence, de faire aussi passer les lois de la République
avant les lois maçonniques ? La "secte" maçonnique,
dans ses dérives mafieuses, serait-elle moins dangereuse que l'intégrisme
islamique ?
Évidemment, ce n'est pas M. le Premier Ministre, éminent membre
da la GLNF, ni ses frères conseillers techniques, qui sont les mieux
placés pour une telle politique… Nicolas non plus, d'ailleurs,
lui qui va de l'autre côté de l'Atlantique se faire adouber dans
les loges new-yorkaises…
M. Dominique Perben, lorsque vous avez tenté d'avoir la peau
et l'honneur de M. Éric de Montgolfier, accusé de colporter des
ragots de couloir, vous saviez : les conclusions du rapport au CSM
sur M. Jean-Paul Renard ne nous apprennent rien qui n'était déjà
bien connu il y a deux ans.
Il y a deux ans, M. Perben, vous saviez.
Donc, vous avez menti. En toute conscience.
Tout comme le Préfet Bonnet, qui, enfin, aujourd'hui, dans le Monde avoue
:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-382685,0.html
oui, il a bien donné l'ordre implicite à ses collaborateurs de
brûler la fameuse paillote. Merci, M. Bernard Bonnet, vous sauvez votre
honneur et celui de la Préfectorale, en avouant avec tant d'humilité,
que j'apprécie et honore bien volontiers.
Il va vous falloir prendre modèle sur M. Bonnet, M. Perben.
Peut-être pourra-t-il vous expliquer quel processus psychologique de santé
il a suivi en quelques années, pour accéder enfin à cette
humilité et à cette sagesse de l'éthique qui manquent tant
à tous les énarques de ce beau pays de France ?
En ce qui vous concerne, M. Dominique Perben, c'est trop tard, de toutes les
façons : le maquillage que le CSM vous offre aujourd'hui pour
sauver votre peau de Garde des Sceaux est périmé.
Car, il y a deux ans, vous aviez totalement les moyens de savoir. Et
vous saviez.
Faut-il que je vous rappelle mes propres écrits, dont
je sais que vous les avez lus ? Faut-il que je vous rappelle certains noms,
d'enfants notamment, ou encore les écrits des militantes et militants
de Nice ou Bourgoin-Jallieu, de Carcassonne ou de Montauban, de Nanterre,
Toulouse ou Auxerre, qui, par exemple, travaillent
depuis tant d'années sur le dossier niçois de la petite Lauriane
Kamal, victime des pratiques sexuelles déviantes des magistrats mafieux
de ce même tribunal de Nice ?
Faut-il que je donne à nouveau à vos conseillers les adresses Internet de tous les sites où sont exposés les méfaits de la justice mafieuse et maçonnique française, grande spécialiste des internements psychiatriques abusifs, du père de famille qui se bat pour sauver une enfant victime de notables pédophiles au pilote de ligne syndicaliste qui lutte pour faire connaître les graves défauts techniques des Airbus qui tombent sur nos montagnes vosgiennes ?
Vous savez tout autant que moi lire entre les lignes, Monsieur le Ministre,
vous n'aurez donc pas besoin de sous-titres.
La France a besoin d'une justice saine, riche, à l'écoute
de tous les justiciables, capable de pratiquer la discrimination positive à
l'égard des plus faibles et des plus pauvres, strictement indépendante
du pouvoir exécutif tout autant que de la franc-maçonnerie et
placée sous la responsabilité d'un pouvoir judiciaire sous contrôle
professionnel et démocratique. C'est à dire d'une justice
qui serait à l'opposé terme à terme de là où
est à ce jour la justice française.
La justice française d'aujourd'hui n'est plus crédible,
n'a plus la confiance de la majorité des français et protège
autant de criminels et délinquants au motif qu'ils sont riches et puissants
qu'elle détruit de justiciables faibles et pauvres, démunis
devant un droit délirant et des juges ou procureurs pour lesquels les
qualificatifs désagréables sont tellement innombrables que je
préfère m'abstenir par respect pour ceux d'entre eux, si rares,
qui tentent au quotidien de rendre une justice impossible dans un système
totalement pathologique.
M. Perben, vous avez menti.
Il va vous falloir avouer et partir, vite. Il n'est pas acceptable que
le plus haut représentant de la justice de l'État avant le Président
de la République, mente pendant plusieurs années pour couvrir
un magistrat mafieux comme l'est le juge Jean-Paul Renard de Nice, franc-maçon
et protecteur notoire de violeurs d'enfants, pour ne pas encore dire
violeur lui-même, ce dont d'aucun l'accusent pourtant, et de façon
terriblement précise.
Partez, M. Perben. Plus vous allez tarder, plus vous allez détruire
ce qui reste de justice dans ce pays.
Votre présence est une atteinte à la sécurité de
toute la nation. Or, notre pays a besoin de sécurité,
ce n'est pas Nicolas qui me contredira.
Partez, M. Perben, s'il vous plaît.
Vos amis vous trouveront un point de chute honorable et je ne dirai rien, j'aurai
compassion et respect, peut-être, pour votre honorable amende, si vous
savez l'offrir aux citoyens français, de plus en plus nombreux chaque
jour, dont je reste le modeste porte-parole.
Christian Cotten
Psychosociologue, psychothérapeute,
Président de Politique de Vie,
Auteur de Mafia ou Démocratie,
Prophétie pour une VIème République,
Louise Courteau Éditrice
Publié sur le site de Politique de Vie et transmis par Internet à
6 500 lecteurs et à l'ensemble des parlementaires français.
Merci aux lecteurs habituels qui le peuvent de rediffuser largement et de publier
sur leurs sites.
Merci aux militants de la justice de télécopier ce texte aux magistrats
et hauts fonctionnaires de la justice.