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Lutte contre le terrorisme d’État : plainte pour corruption contre le juge d’instruction  Jean-Louis Periès, TGI de Paris


Christian Cotten et Smaïn Bedrouni - 15 avril 2006



Fait-il partie de la fonction d’un juge d’être acteur de manipulations politiques de l’opinion publique ?

Fait-il partie de la fonction d’un juge d’être au service direct de certaines factions de certains services militaro-policiers de l’État français eux-mêmes au service direct d’autres factions de certains services militaro-policiers de puissances étrangères, sur lesquelles pèsent par ailleurs les plus forts soupçons d’opérations terroristes à grande échelle ?

Fait-il partie de la fonction de juge d’instruction de monter de toutes pièces un faux dossier de « menaces de mort antisémites, par écrit et avec balle de révolver » en décor ?

Le jeu politique de M. Jean-Louis Periès est tellement pitoyable de médiocrité que les manipulations grossières de certains acteurs de l’État, au profit de certains intérêts politiques bien précis, en deviennent de plus en plus drôles. CC, 15 avril 2006.


Monsieur le Procureur de la République
 
Tribunal de Grande Instance de Paris


LRAR - Copie à :
 
M. le Procureur Général, M. le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ONU, CEDH, Audiencia Nacional Espana, M. PERIES Jean-Louis, M. Le Président, XVIIè ch. correct. TGI de Paris.
 
 
 
 

Boulogne-Billancourt, le 13 avril 2006


 
Objet : plainte pour corruption à l'encontre d'un magistrat
 
 
Monsieur le Procureur,
 
J’ai l’honneur de porter plainte devant vous, pour les faits décrits ci-dessous et à l’encontre de l’auteur désigné. Je vous prie en conséquence de bien vouloir y donner les suites légales qui s’imposent.
 
Je porte cette plainte en tant que représentant de l’association (parti politique) Politique de Vie, dont je suis le Président.
 
M.  Smaïn Bedrouni, membre du bureau de Politique de Vie, se joint à cette présente plainte en tant que victime directe.
 
Cette plainte est déposée à l’encontre de Monsieur Jean-Louis PERIES, juge d’instruction au TGI de Paris, 4 bd du Palais, 75001 Paris.
 
Les faits exposés ci-dessous violent de façon manifeste et incontestable l’article 432-11 du Code Pénal et peuvent être qualifiés de : trafic d’influence, corruption de magistrat, discrimination ; en outre, la qualification d’intelligence avec une puissance étrangère sera recherchée pour l’ensemble des faits considérés dans leur globalité. Enfin, toutes les protections relatives aux droits de l’homme ont été violées dans ce dossier et Politique de Vie en est directement victime.
 
Les premiers évènements relatifs à un processus qui se déroule depuis plus de deux ans datent de février 2005 : perquisition au domicile de M. Bedrouni, sur commission rogatoire de M. PERIES ; aucune découverte probante de quoi que ce soit de répréhensible ; menaces et pressions des forces de l’ordre, parfaitement explicites, sur la personne de la compagne de M. Bedrouni. Aucun fait qui puisse être reproché à M. Bedrouni n’est relevé.
 
Lors de la garde à vue qui suit, exposé oral par un OPJ des conclusions d’une première fausse expertise attribuant prétendument des lettres de menaces adressées au MRAP et à la LICRA qui auraient été écrites par M. Bedrouni.
 
Allégations fantaisistes diverses et variés des mêmes acteurs OPJ, qui pourront être poursuivis pour complicité dans cette affaire de manipulation politico-policière, judiciaire et si totalement délictueuse qu’elle en devient dérisoire et ridicule et discrédite de façon caricaturale le système judiciaire français dans son ensemble.
 
Étape suivante : mise en examen de M. Bedrouni par M. PERIES Jean-Louis. Les déclarations de M. Bedrouni sont largement censurées et les informations transmises par celui-ci, relatives aux nombreuses manipulations policières et pressions dont il fait l’objet depuis plusieurs années, sont purement et simplement ignorées ou rejetées par M. PERIES Jean-Louis.
 
M. PERIES Jean-Louis fait exécuter une contre-expertise, à la demande de M. Bedrouni. Cette seconde expertise est tout autant grossièrement « bidonnée » comme l’on dit populairement que la première et ne peut avoir d’autre justification qu’être la réponse à une commande. Les experts en cause dans cette affaire devront être poursuivis au même titre que M. PERIES Jean-Louis.
 
Celui-ci, par ailleurs, a manifesté à l’occasion de cette phase du processus, des comportements non verbaux et prononcé des paroles parfaitement explicites qui démontrent à tout observateur neutre et impartial une claire volonté de M. PERIES Jean-Louis de manipuler l’information, en refusant notamment de reconnaître des évidences visuelles manifestes et incontestables relatives aux écritures en cause.
 
Au cours de la procédure, M. PERIES Jean-Louis a très clairement refusé de procéder à une confrontation avec un acteur majeur de cette affaire, accusateur de l’ombre et organisateur d’une opération politique de déstabilisation active de M. Smaïn Bedrouni ; or, M. Smaïn Bedrouni est journaliste dérangeant, par ailleurs membre très actif d’un parti politique, Politique de Vie, présidé par M. Christian Cotten, et où il travaille sur différents dossiers de politique internationale.
 
La conclusion des observations attentives des comportements et actes du juge incriminé et de ses complices est fort simple : l’instruction a été conduite exclusivement à charge et sur la base de fausses expertises commises par de faux experts.
 
Or, le niveau de compétences cognitives de M. PERIES Jean-Louis ne permet sous aucun motif de penser que M. PERIES aurait pu ainsi se conduire par erreur ou lui-même victime d’un dysfonctionnement judiciaire.
 
Le niveau de compétences cognitives de M. PERIES Jean-Louis ne permet pas non plus de penser que M. PERIES Jean-Louis aurait pu être mal informé par des services de police peu compétents. M. PERIES Jean-Louis a reçu oralement par M. Bedrouni et par écrit, toutes les explications nécessaires pour lui permettre de faire honnêtement son travail. Je lui ai moi-même fait parvenir témoignages et explications parfaitement claires quant à la vérité de cette affaire.
 
M. PERIES a agi dans ce dossier dans un but bien précis, à savoir obéir à des ordres reçus, visant à faire pression sur M. Bedrouni pour l’empêcher de mener son travail de journaliste et d’acteur d’un parti politique, le tout sous couvert d’une affaire de menaces racistes et antisémites adressées avec une balle de révolver au Mrap et à la Licra… qui aurait été mise en œuvre par un pseudo terroriste musulman, par ailleurs véritable investigateur et militant politique fermement non-violent, tant par conviction religieuse que par choix politique.
 
M. PERIES s’est montré un excellent complice, efficace et bien servile, de certains acteurs de certains services de l’État Français, agissant de façon délictuelle comme complices d’actes violents avec certains agents de certains services d’un État étranger.
 
Les écoutes téléphoniques de qualité professionnelle qui nous ont été aimablement transmises par nos services de renseignements nous ont par ailleurs permis de savoir de façon certaine que M. PERIES Jean-Louis aurait pu être lui-même violemment menacé, ainsi que sa famille, s’il n’allait pas dans le sens demandé, à savoir prouver l’improuvable, c’est à dire une implication de M. Bedrouni dans une affaire ridicule et montée de toutes pièces.
 
S’agit-il alors de corruption d’un magistrat désintégré ou d’un pauvre juge menacé par des méchants ? Ah oui, et les comptes bancaires de la famille PERIES à l’UBS en Suisse ? Peut-être, Monsieur le Procureur, pourriez-vous là y tester l’efficacité des discours de collaboration proclamée entre les services judiciaires français et suisses ? Une enquête de ce côté-là pourrait être intéressante, non ?
 
Dans les deux cas, pure et simple corruption ou menaces sur le juge, le résultat est le même : atteinte majeure aux droits d’un citoyen pris au piège d’une accusation infondée dans le cadre d’une manipulation politique et pression sur un parti politique dérangeant pour les tueurs de l’État et le terrorisme d’État.
 
L’auteur des faits est clairement identifiable. Les faits sont clairs. Nul n’ignore ni ne nie que la corruption des fonctionnaires des États démocratiques ou non est un délit majeur dont la commission nuit à la société toute entière. Nul n’ignore que la France n’est malheureusement pas très bien notée quant aux affaires de corruption, comparativement aux autres pays européens.
 
Il vous appartient donc, M. le Procureur de la République, d’assumer vos responsabilités.
 
Pour vous y aider, je vous invite à prendre très attentivement connaissance des documents ci-joints ; je suis certain que leur lecture saura vous intéresser.
 
Enfin, je vous précise que l’intégralité de la présente sera publiée sur le site Internet www.politiquedevie.net dans les prochains jours.
 
Je vous prie de croire, Monsieur le Procureur, en l’assurance de ma parfaite considération et de ma profonde compassion.
 
 
 

Christian Cotten


 


Pièces jointes : témoignage de Christian Cotten, 21 février 2006, devant le Tribunal Correctionnel de Grenoble (audience reportée sine die suite à la récusation du Président du Tribunal par lui-même…) et document joint.

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