À l’heure du droit européen, les magistrats francs-maçons sont-ils des délinquants ?

 

Communiqué de presse - 16 octobre 2001

Christian COTTEN

 

Le Conseil Supérieur de la Magistrature Italien a interdit depuis 93 aux magistrats d’appartenir à une loge maçonnique. La justice anglaise, quant à elle, oblige ses magistrats francs-maçons à le faire savoir de la façon la plus claire.

En France, dans le même temps, juges et avocats francs-maçons continuent chaque jour à protéger leurs “frères”, qu’ils soient plaignants ou accusés.

 

Nombre de justiciables français ayant eu affaire avec la justice ces dernières décennies ont bien souvent été confrontés à la partialité parfois brutale de divers tribunaux - notamment les tribunaux de commerce - jusqu’au jour où ils ont réalisé que leurs adversaires étant francs-maçons, ceux-ci avaient ainsi bénéficié de protections choquantes et  scandaleuses.

En effet, le serment maçonnique de solidarité fraternelle oblige fortement tous ceux qui le prête à protéger leurs “frères” et ce quelques soient les circonstances.

Les 40% de magistrats français indépendants de la franc-maçonnerie commencent à comprendre que c’est leur honneur et leur légitimité de magistrats qui sont désormais en cause. Certains d’entre eux attendent avec impatience que la France s’aligne enfin sur les pratiques européennes et accepte de séparer formellement la justice et la franc-maçonnerie.

La justice française est, chaque jour, dans tous les tribunaux de France et de Navarre - au civil, en correctionnelle, en assises, au commerce - en complète contradiction avec le droit européen, notamment l’article 6 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Cet article 6 de la Convention accorde à tout citoyen d’un pays signataire le droit à “un procès équitable rendu par un tribunal impartial”.

Or, dans l’état actuel du fonctionnement de la justice française et compte tenu de l’utilisation abusive de ses institutions par les réseaux maçonniques, dès l’instant où un justiciable franc-maçon se présente devant un tribunal, il devient strictement impossible de considérer le tribunal comme impartial.

En effet, aucun citoyen ordinaire ne peut savoir, compte tenu du caractère occulte de la franc-maçonnerie, quel magistrat en fait ou non partie. Mais comme, par ailleurs - tous les experts s’accordent sur ce point - environ 60% de la magistrature fait partie de la franc-maçonnerie, il devient alors hautement probable que face à n’importe quel tribunal, tout citoyen plaignant ou accusé se trouve face à au moins un magistrat franc-maçon : si la partie adverse est effectivement membre de la franc-maçonnerie, alors, adieu l’impartialité du tribunal, au sens du droit européen et bienvenue au délit d’entrave à l’exécution de la justice, au sens du droit français.

C’est ainsi que des dizaines de magistrats français - procureurs, juges d’instruction, juges du siège - commettent chaque jour des délits d’entrave à l’exécution de la justice, au titre de l’article 434-9 du Code Pénal, à partir du moment où ils ont en face d’eux des justiciables francs-maçons.

Que dit l’article 434-9 du Code Pénal ?

Le fait, par un magistrat, un juré ou toute autre personne siégeant dans une formation juridictionnelle, un arbitre ou un expert nommé soit par une juridiction, soit par les parties, ou une personne chargée par l’autorité judiciaire d’une mission de conciliation ou de média-tion, de solliciter ou d’agréer, sans droit, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques pour l’accomplissement ou l’abstention d’un acte de sa fonction, est puni de 10 ans d’emprisonnement et de
1 000 000 F d’amende.

Le fait de céder aux sollicitations d’une personne visée à l’alinéa précédent, ou de proposer des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques afin d’ob-tenir d’une de ces personnes l’accomplissement ou l’abstention d’un acte de sa fonction est puni des mêmes peines.

Lorsque l’infraction définie au premier alinéa est commise par un magistrat au bénéfice ou au détriment d’une personne faisant l’objet de poursuites criminelles, la peine est portée à 15 ans de réclusion criminelle et à 1 500 000 F d’amende.

Une lecture attentive de cet article du code pénal amène à cette conclusion surprenante : tout procès impliquant un justiciable franc-maçon conduit les magistrats francs-maçons concernés à commettre automatiquement un délit d’entrave à l’exécution de la justice.

En effet, le serment maçonnique oblige à “protéger ses frères en toutes circonstances”. Il s’agit là, clairement, d’une “promesse” faite en vue de “l’accomplis-sement ou l’abstention d’un acte de sa fonction”, aux termes mêmes de l’article 434-9 : tout franc-maçon magistrat agit d’abord en fonction du fait que le justiciable est ou non franc-maçon et, à partir du moment où il sait avoir un “frère” en face de lui auquel le relie la force du serment maçonnique, il accomplira avant tout les actes les plus favorables au justiciable franc-maçon ou s’abstiendra d’accomplir des actes qui pourrait lui nuire.

Pour peu que les avocats indépendants de la franc-maçonnerie s’emparent de cette analyse, cela risque de faire de beaux procès : ces avocats-là en ont désormais assez  de se heurter éternellement aux innombrables combines et complicités maçonniques dans les tribunaux français. Or, en dix ou vingt ans d’histoire judiciaire, ce sont des dizaines, des centaines de procès qui ont été truqués par la magistrature maçonnique, au profit des frères maçons et aux dépens des justiciables ordinaires.

Un des derniers exemples en date est le parfait truquage du procès de l’OTS à Grenoble en avril dernier, où juge d’instruction, experts, policiers et juges du siège francs-maçons ont développé un procès savamment construit pour protéger les assassins des 74 victimes de cette sordide affaire. Les exemples concrets abondent chez ceux qui tentent de défendre les victimes des tribunaux de commerce et l’histoire du sang contaminé a été une autre illustration de cette dérive majeure de la justice française.

Cela fait beaucoup de monde qui, demain, serait parfaitement fondé, en droit, à poursuivre les magistrats impliqués pour délits d’entrave à l’exécution de la justice.

Certes, il faudrait pour cela un peu d’aide de la part des magistrats indépendants : ceux-là, qui, il y a peu encore, craignaient la toute-puissance des “frères” sur leurs carrières, commencent à s’affranchir de cette peur-là. Ils sont compris que la légitimité de leur institution nécessitait de défusionner justice et maçonnerie. Merci à eux, qui nous inspirent cet article et commencent à faire connaître les noms des magistrats francs-maçons, aux fins non de les livrer à la vindicte publique, mais, plus simplement, d’obtenir des dispositions juridiques comparables à celles qui existent en Europe, pour garantir aux Français, enfin, une justice saine.

C’est à ce prix-là - l’obligation de transparence pour les magistrats francs-maçons - que la justice française pourra retrouver son honneur perdu.  

AUX ÂMES,CITOYENS !