DE L’AFFAIRE SCHULLER À L’ORDRE DU TEMPLE SOLAIRE

 

1. Communiqué de presse du 4 juillet 2001

2. Citation directe des 40 menteurs devant le TGI

4. Charlie et les 40 menteurs : suite

 

Communiqué de presse – 3 mars 2002

Christian COTTEN

Ouverture du procès Charlie et les 40 menteurs devant la 17ème Chambre Correctionnelle du TGI de Paris, mardi 5 mars, 13 h 30.

 

Le soir des massacres du Vercors en décembre 95, M. Éric de LAVANDEYRA, époux de la chanteuse Marie LAFORET, faisait repasser à sa femme de ménage « son grand manteau de cérémonie à croix rouge », « le même que ceux que l’on voit sur les photos de l’OTS », rejoignait ses petits camarades de la GLNF (Grande Loge Nationale de France) descendus du dernier avion Paris-Genève et partait en trombe dans une grande voiture noire…

M. Éric de LAVANDEYRA, agent de change mêlé à de nombreuses affaires politico-financières des années 80, père de Diégo de LAVANDEYRA, ancien ami d’enfance du jeune Antoine SCHULLER, est un proche de M. EL FITURI, marchand d’armes lybien dont l’épouse était membre de l’Ordre du Temple Solaire. M. EL FITURI organisait dans les années précédant les drames de l’OTS quelques conférences privées de Luc JOURET, comme celle où fut invitée Marie LAFORET.

M. de LAVANDEYRA et M. EL FITURI, tout comme leur ami Samir TRABOULSI, sont toujours vivants, tout comme leurs petits camarades de la GLNF mêlés de près ou de loin à cette affaire de l’OTS.

M. Jacques GUYARD, député socialiste, Président de la Commission Parlementaire sur les Sectes, a parfaitement identifié les liens subtils entre M. EL FITURI et de nombreuses sociétés suisses, vers des caisses de partis politiques français. Il en a d’ailleurs informé M. Lionel JOSPIN par un courrier du 15 mai 98, dans lequel il écrivait : « certains Services de Police chargés de ce dossier paraissent manquer d’enthousiasme pour mener les enquêtes indispensables à la recherche de la vérité en France » et « Face à cette situation particulièrement complexe, il est indispensable d’obtenir la coopération des polices Canadienne, Suisse et Française, afin de faire éclater la vérité, même si ces enquêtes entraînent des répercussions politiques ».

Courrier sans réponse. La lucidité de M. GUYARD ne l’empêche pas pour autant de se taire et de cacher la vérité à son tour.

Toute la classe politique française sait que les massacres de l’OTS sont des meurtres organisés, dans un contexte de trafics d’armes et de blanchiment d’argent, et non des suicides d’illuminés. Mais comme quantité de gens honorables sont mêlés de près ou de loin à cette affaire, tout le monde applique la loi du silence, tout comme cela a été fait pour M. Didier SCHULLER pendant 7 ans. 

Ce sont les mêmes réseaux maçonniques qui sont à l’œuvre dans ces deux affaires. Et ces réseaux ont utilisé, au nom de la « solidarité fraternelle », les institutions judiciaires et policières pour protéger des criminels, en sabotant l’enquête policière, en menaçant le juge et en truquant le procès de l’OTS en avril 2001.

C’est cela que nous allons dénoncer mardi 5 mars devant la 17ème Chambre Correctionnelle, où nous citons 40 députés ou hauts fonctionnaires responsables de la « chasse aux sectes », pour pratiques discriminatoires et non-dénonciation de crimes. 

Cette première séance de deux heures sera consacrée à un débat de procédures et débouchera sur une décision de recevabilité ou non de notre citation directe.

Je vous remercie de venir assister à ce procès pour témoigner votre refus de l’utilisation par les mafia politiques des institutions de la République.

Christian COTTEN