Citation directe devant le Tribunal de Grande Instance de Paris

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1. Communiqué de presse du 4 juillet 2001

3. DE L’AFFAIRE SCHULLER À L’ORDRE DU TEMPLE SOLAIRE

4. Charlie et les 40 menteurs : suite

 

C/ Sur le délit de non-dénonciation de crimes

Cette dénonciation de crimes et de leurs auteurs a pourtant été faite par le parti POLITIQUE DE VIE depuis plus de 18 mois, au travers de très nombreux écrits de Christian COTTEN, répercutés à plusieurs reprises par différents médias et adressés directement aux prévenus. Les auteurs des crimes sont, selon les informations précises dont disposent POLITIQUE DE VIE et son président, susceptibles d'en commettre de nouveaux.

a- En droit : Aux termes des dispositions de l'article 434-1 du Code pénal :

"Le fait, pour quiconque ayant connaissance d'un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets, ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 300.000 Frs d'amende".

b - En l'espèce

Le dimanche 2 octobre 1994, Charles PASQUA, alors ministre de l'Intérieur du gouvernement BALLADUR, déjeunait dans la salle du 1er étage de la Brasserie l'Alsacienne face à la Mairie d'Annemasse.

Il y dégustait le gibier chassé le matin même dans la région proche des Dombes, avec son ami Paul LAMBERET, frigoriste à Vonnas.

Le troisième convive était un simple agent de la police de l'Air et des Frontières, un certain Jean-Pierre LARDANCHET, membre de l'Ordre du Temple Solaire.

Deux jours plus tard avaient lieu en Suisse les premiers massacres des membres de l'Ordre du Temple Solaire, à Cheiry et Salvan.

En décembre 1995, le même Jean-Pierre LARCHANDET, qui s'était rendu entre temps plusieurs fois au Ministère de l'Intérieur à Paris, comme un autre témoignage le confirme, est trouvé mort carbonisé avec sa femme et ses enfants, avec 12 autres membres de l'Ordre du Temple Solaire, dans une clairière du Vercors.

Bien entendu, le premier témoin de ce déjeuner, patron de la Brasserie, ne se souvient de rien : les menaces qu'il a reçues au lendemain de la publication d'une partie de son témoignage dans le journal LE FAUCIGNY ont suffi à lui effacer la mémoire.

Le Juge Luc FONTAINE, chargé de l'instruction de l'affaire, a été informé de cette donnée particulièrement significative du dossier de l'OTS.

Il a répondu à son interlocuteur qu'il préférait terminer sa carrière comme Procureur à Thonon-les-Bains plutôt que de s'attaquer à Charles PASQUA.

Ces informations ne constituent qu'un des nombreux exemples des données dont POLITIQUE DE VIE et Christian COTTEN disposent pour démontrer la vérité dans l'affaire de l'Ordre du Temple Solaire.

Les plaignants ont en effet recueilli nombre de témoignages et d'informations permettant de déduire que les membres de l'Ordre du Temple Solaire ont été tués sur ordre de hauts personnages de l'État et assassinés par des membres de l'Armée Française.

Le contexte de cette affaire mélange obédiences maçonniques (OPÉRA, GLNF), ordres templiers, trafiquants d'armes, services de police, militaires plus ou moins contrôlés, gangsters et barbouzes, hommes politiques.

Les personnes citées en qualité de prévenus ont toutes été informées depuis de nombreux mois de la vérité des faits relatifs aux massacres de l'Ordre du Temple Solaire. Certaines pourraient être directement impliquées dans l'affaire, notamment pour avoir directement protégé certains responsables des massacres, en ne révélant pas certaines informations à leur disposition ou en empêchant que la vérité soit révélée lors du récent procès devant le TGI de Grenoble en avril 2001.

Les prévenus n'ont pas assumé les devoirs de leurs charges, en s'abstenant volontairement de dénoncer le crime et ses auteurs, intervenants extérieurs au groupe des membres de l'OTS retrouvés carbonisés dans le Vercors en décembre 95.

Elles ont par ailleurs utilisé l'affaire de l'OTS en la présentant comme un "meurtre-suicide en vase clos" pour justifier une politique de répression des "sectes", en fait, des membres d'associations spirituelles et/ou thérapeutiques minoritaires, parfaitement innocents de tout délit autre que les délits de droit commun qui se retrouvent statistiquement dans tout groupe humain.

Cette manipulation de faits criminels a été conduite pour justifier des pratiques discriminatoires et attentatoires aux libertés individuelles, mises en oeuvre par des personnes dépositaires de l'autorité publique ou chargées de missions publiques (associations subventionnées, experts) à l'encontre des minorités spirituelles et/ou thérapeutiques : il a été montré ci-dessus que M. COTTEN est directement victime, de par la citation de la marque dont il est propriétaire dans le rapport Les Sectes et l'Argent, de ces pratiques discriminatoires et actes attentatoires aux libertés individuelles reconnues tant par la constitution que par les Déclarations Européenne et Internationale relatives aux Droits de l'Homme.

Ces pratiques discriminatoires, fondées sur un "danger des sectes" fantasmatique, monté en épingle à partir de délits de droit commun, ont contribué à nourrir une chasse aux sorcières et une hystérie collective.

Ce "danger des sectes", volontairement exagéré par les prévenus cités ci-dessus, a servi, depuis 1995, à cacher des crimes bien plus graves, mis en oeuvre par des acteurs qui utilisent avec la complicité des prévenus les institutions de l'État, pour développer des pratiques mafieuses et de corruption qui mettent gravement en danger la démocratie française et la sûreté de l'État.

Par ailleurs, plusieurs anciens membres encore vivants de l'OTS, dont en particulier Madame Réjuta PAULAIS, représentée comme partie civile au procès de l'OTS à Grenoble par POLITIQUE DE VIE, sont directement victimes de la non-dénonciation des crimes, faisant partie de la liste des personnes visées par les massacres et étant susceptibles d'être victimes de nouveaux crimes qui seraient perpétrés par les auteurs des massacres de 94 et 95.

Ayant elle-même été victime d'une tentative d'assassinat dans le cadre de l'affaire de l'OTS en 94/95, tentative à laquelle elle n'a échappé que par hasard, Madame Réjuta PAULAIS est fondée à considérer que l'attitude des prévenus, présentant et utilisant les massacres de l'OTS comme des "meurtres-suicides en vase clos" , empêche que justice lui soit rendue et que son préjudice moral - elle a perdu plusieurs dizaines d'amis dans cette affaire - puisse être reconnu.

Enfin, la non-dénonciation des auteurs, pourtant aisément identifiables à partir des données dont POLITIQUE DE VIE dispose et dont POLITIQUE DE VIE a déclaré à plusieurs reprises qu'elle les tenait à disposition de la justice, met en danger de façon permanente la vie de Madame Réjuta PAULAIS : en tant qu'ancienne membre de l'OTS, elle sait parfaitement que ses amis ont été assassinés de l'extérieur ; elle représente donc un danger objectif pour les assassins, toujours vivants à ce jour et dont tout laisse à penser que certains font effectivement partie de la fonction publique de l'État Français et sont protégés par le silence complice des prévenus.

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