Accueil du site Politique de Vie

Dossier Guerre Mondiale

 

 

Lettre ouverte à un grand Monsieur qui fait honneur à l'humanité. Merci Monsieur Aimé Césaire.

 

Ginette Hess Skandrani.

Paris, 8 décembre 2005

 

Je voudrais par ces quelques lignes remercier un grand poète et certainement un grand Monsieur.


Monsieur Cesaire, doublement Aimé et toujours debout malgré son grand âge, dont les écrits et les interventions nous ont accompagné durant toute notre vie, n'a rien perdu de sa verve.


En refusant de recevoir le Petit Nicolas qui traite nos jeunes de "racailles" et qui veut nettoyer les banlieues au "karcher", tout en ironisant sur la repentance pour les crimes du colonialisme et de l'esclavage, M. Aimé Césaire a donné une bonne leçon de droit civique à tous les Français. Il a non seulement sauvé l'honneur des Martiniquais, Guadeloupéens, mais également celui de tous les domtomisés, et certainement celui de tous les Français. Surtout que Petit Nicolas qui trouve la repentance à la limite du ridicule, n'hésite pas à se prosterner devant le mur des lamentations, ce qui est un peu contradictoire.

M.Aimé Césaire, nous ne vous remercierons jamais assez. Si cette loi sournoise, votée en catimini, vantant le rôle positif de la colonisation inscrit dans l'article 4 de la loi du 23 février 23, qui crée aujourd'hui une telle polémique, est demain remise en question, ce que nous espérons, nous vous le devrons pour une bonne partie.

Alors au nom de tous mes compatriotes, permettez-moi, Monsieur Aimé Césaire, de vous remercier.

 

Ginette Hess Skandrani

[email protected]

 

Accueil du site Politique de Vie

Dossier Guerre Mondiale