Les assassins des membres de l'Ordre du Temple Solaire bientôt démasqués ?

 

Communiqué du 25.10.00

Christian Cotten

 

version corrigée au 3 Avril 2001

(extraits)


Depuis 94/95, l'opinion publique européenne, suisse et française en particulier, est savamment manipulée par médias interposés pour justifier la thèse d'un « suicide collectif ésotérique » qui expliquerait la mort de 74 personnes membres de la « secte » de l'Ordre du Temple Solaire en Suisse (Octobre 94), au Canada et en France (Vercors, Décembre  95).

Au nom de ce « suicide collectif d'une secte tueuse », des réseaux politiques informels et des associations subventionnées par l'État (ADFI, CCMM) justifient les actions de « chasse aux sectes » menées conjointement par M. Alain GUYARD (PS) et Jean-Pierre BRARD (PC), respectivement président et rapporteur de la Commission Parlementaire d'Enquête sur les Sectes et M. Alain VIVIEN (PS), Président de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes rattachée au Premier Ministre.

 

La vérité est toute autre.

 

Les 74 personnes membres de l'Ordre du Temple Solaire, morts en Suisse, au Québec et en France entre 94 et 95, ont été assassinées sur ordre d'hommes politiques français et plus spécifiquement M. Charles PASQUA (ex-RPR).

L'assassinat a été conçu, organisé et mis en oeuvre par des fonctionnaires de l'État Français et plus précisément des agents de la Direction Générale des Services Extérieurs (DGSE, ex-SDECE, autrement dit service d'espionnage de l'Armée Française, impliqué par ailleurs dans les affaires ELF et Rainbow Warrior).

Depuis 95, la police française (Cdt Gilbert HOUVENAGHEL, Police Judiciaire), le juge d'Instruction Luc FONTAINE (Vice-Président du Tribunal de Grande Instance de Grenoble), les deux « experts » judiciaires au dossier, le journaliste-barbouze Jean-Luc CHAUMEIL et le psychiatre Jean-Marie ABGRALL, manipulent l'information et l'instruction judiciaire, aux fins de cacher aux parties civiles et à l'opinion publique la réalité des faits et de faire croire à une thèse indéfendable de « suicide ésotérique ». Cette thèse sert à cacher un véritable assassinat programmé et consciemment voulu par des personnages parfaitement vivants à ce jour et connus de la justice.

Plus récemment, 3 magistrats de la Cour de Cassation de la République Française, à savoir M. Paul GOMEZ (Président de la Chambre Criminelle), Mme Dominique COMMARET (Avocat Général) et M. Christophe SOULARD (rapporteur) ont agi volontairement pour protéger les responsables de cet assassinat collectif, en refusant de dessaisir le juge FONTAINE de l'instruction de ce dossier, malgré les preuves accablantes de sa complicité objective avec les meurtriers.

En général, les fantômes ne menacent pas de mort les policiers ou les juges d'instruction qui enquêtent sur leur mort.

Pourtant, le juge Luc FONTAINE a déclaré avoir reçu des menaces de mort au cours de son instruction. Et comme M. Luc FONTAINE fait partie de ces lâches qui préfèrent se taire plutôt que risquer leur carrière de fonctionnaire, M. Luc FONTAINE bricole son instruction.

En général, les experts judiciaires honnêtes et consciencieux ne viennent pas chez les psycho-sociologues qui remettent en cause leurs expertises pour les menacer d'atteindre à leur intégrité physique.

Pourtant, M. Jean-Luc CHAUMEIL est venu chez moi le 13 septembre 00, pour tenter de me convaincre que sa thèse et celle de ses complices le juge Luc FONTAINE, le policier Gilbert HOUVENAGHEL et le psychiatre Jean-Marie ABGRALL était la bonne.

Et M. Jean-Luc CHAUMEIL, devant 5 témoins (deux avocats, dont Maître Sabine PAUGAM, un officier de police judiciaire, un journaliste de télévision muni d'un magnétophone discret et notre ami Joël LABRUYÈRE) a terminé son intervention lors de cette réunion privée (dont il avait été informé par des écoutes téléphoniques illégales), en me menaçant « de revenir me voir pour s'occuper de moi » au cas où je continuerais à le mettre en cause.

Il faut rajouter que ce jour-là, ce M. CHAUMEIL, venu pour tenter de m'effrayer, avait lui-même l'air complètement terrorisé... Et je ne parlerai pas de la confusion de son discours.

Bien entendu, une procédure va être diligentée contre ce M. CHAUMEIL, pour menaces, par Maître Jean-Pierre JOSEPH du barreau de Grenoble, avec Maître Sabine PAUGAM et Maître Igor de PLATER comme témoins.

Depuis 89, suite à la chute du mur de Berlin, les services secrets russes ont cherché à retrouver des moyens financiers significatifs en vendant à l'étranger des produits nucléaires. L'Armée Française a servi d'intermédiaire pour la passation de contrats de retraitement nucléaire par des sociétés multinationales, notamment une entreprise québécoise. Ce type de contrat implique des commissions occultes qui servent, d'une part, à rétribuer les hauts fonctionnaires impliqués et d'autre part, à financer les grands partis politiques français. Mais, pour gérer ces masses d'argent, il faut des systèmes para-bancaires capables d'agir à un niveau international. Ce fut le cas de l'Ordre du Temple Solaire.

Par ailleurs, les services secrets de différentes grandes puissances utilisent pour leur fonctionnement courant des « fonds secrets » qui leur sont versés en début d’année. Ces fonds sont placés sur le marché financier international et produisent ainsi des intérêts substantiels qui n'existent pas dans les comptabilités publiques (puisque provenant de « fonds secrets »…). Les intérêts issus de cette gestion servent de « stock-options » aux hauts fonctionnaires dirigeants ces services secrets et, bien sûr, à financer les grands partis politiques. Là encore, l'OTS servait de système de gestion para-bancaire.

Pour comprendre ce dossier particulièrement significatif des poubelles de la politique française, il faut savoir que, depuis plusieurs décennies, la vie politique française est essentiellement financée par de l'argent noir fourni par différentes mafia.

Globalement, cet argent provient du pétrole (ELF, l'Afrique et les gouvernements du Gabon, du Cameroun etc), du trafic de drogues dont les politiques maintiennent férocement le caractère délictueux (PASQUA, Maroc), des machines à sous (PASQUA, nombre de grands casinos français) et, enfin, du trafic d'armes (commissions politiques sur les ventes de chars Leclerc aux pays arabes, trafics internationaux de matières fissiles).

Pour gérer les énormes masses d'argent qui correspondent à ces activités, il faut des « porteurs de valises ».

Les loges maçonniques de toutes obédiences, les organisations initiatiques et les ordres templiers (AMORC, ORT, OTS et beaucoup d'autres), tant appréciés chez nos amis africains fascinés par les belles toges et les croix des « magiciens blancs », ont été utilisées tout au long de l'histoire de la 5ème République par les gestionnaires des fonds politico-mafieux occultes, en général placés à la tête de ces organisations officiellement « spirituelles » et dont les membres ordinaires servent de paravents à des pratiques criminelles.

Le meurtre des 74 membres de l'Ordre du Temple Solaire est la punition infligée à des porteurs de valises (DI MAMBRO) trop gourmands qui ont eux-mêmes détourné à leur profit depuis les banques suisses des centaines de millions de dollars vers l'Australie. Dans le monde du crime organisé, un porteur de valise qui fait du chantage à la dénonciation d'un système de trafic financier ou qui menace de dénoncer ses commanditaires politiques est rapidement éliminé du jeu.

Quand, en plus, son entourage sait aussi, il faut alors éliminer un peu plus de monde. Et maquiller un crime en suicide est tout de même moins dangereux, surtout si, en plus, cela permet de faire peur à d'autres organisations de porteurs de valises.

Mais personne parmi les commanditaires de cet assassinat n'avait prévu qu'il y aurait parmi les morts les membres de la famille d'un riche industriel médiatisé (M. VUARNET), défendu par un avocat déterminé.

Personne n'avait prévu qu'un journaliste têtu et vacciné contre les écoutes illégales et les menaces de mort (anonyme à ce jour pour des raisons de sécurité), qu'un psycho-sociologue accusé sans fondement d'être membre d'une secte (moi-même) ou qu'un artiste et écrivain défenseur des victimes de la chasse aux sectes (Joël LABRUYÈRE) entreprendraient avec une absolue détermination de faire toute la lumière sur cette affaire.

Il faut sans doute rappeler ici qu'il n'y a pas de limite entre le crime organisé et la vie politique française et ce sans doute depuis très longtemps. Et comme il n'y a pas de limites, quelques gangsters habiles et puissants utilisent les rouages complexes des institutions de la République pour gérer leurs affaires criminelles, en rémunérant un petit nombre de complices politiques et en faisant peur à un grand nombre de lâches. Et, pour ce faire, ces gangsters habiles justifient leurs actes « au nom de la raison d'État », en utilisant les Fraternelles et les Loges Maçonniques de différentes obédiences (ce qui ne veut évidemment pas dire que tous les Françs-Maçons sont malhonnêtes : nombreux sont ceux, ces jours-ci, qui nous aident dans notre travail ; qu'ils en soient remerciés ici.).

Mais la caractéristique des lâches est souvent qu'ils ont aussi le désir d’être honnêtes. Et quand le vent tourne, la peur change de sens. Aujourd'hui, ceux qui savent et qui se sont tus par lâcheté depuis 95 ont peur non plus tant des gangsters que de ceux qui enquêtent et dévoilent la vérité. La peur a changé de camp et, à ce jour, le journaliste et moi avons quelques difficultés à traiter tous les témoignages qui nous arrivent.

L'ensemble des convictions auxquelles est arrivé le petit groupe de travail que j'anime depuis plusieurs mois sur ce dossier de l'OTS, repose sur des déclarations concordantes de différents agents de l'État Français (Police, Gendarmerie, Armée) et de membres de différentes sociétés ésotériques.

Aucun de ces témoignages ne peut être sereinement traité par la justice française :en effet, celle-ci, tout comme de nombreux services de police, est utilisée à des fins criminelles par différents politiques et gangsters qui cherchent par tous les moyens possibles à étouffer ce dossier de l'OTS.

Comme un Franc-Maçon, même magistrat, est tenu par serment d’agir solidairement avec tous ses « Frères », les magistrats Francs-Maçons, sauf exception, protègent leurs « frères », même lorsque ceux-ci sont des criminels avérés : le serment maçonnique a pour eux plus de valeur que les lois de la République.

Et comme le pourcentage de magistrats Françs-Maçons est à ce jour très significatif, la justice française a perdu toute crédibilité dans le traitement de ce dossier. C'est ainsi que l'on retrouve dans la même fraternelle maçonnique le Dr ABGRALL, expert au dossier de l'OTS et l'avocat du chef d'orchestre TABACHNIK, mis en examen par le juge FONTAINE pour servir de bouc-émissaire tout en étant protégé par avance de toute conséquence fâcheuse.

À ce jour, le dossier OTS est devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Nous étudions actuellement avec différents avocats la possibilité de porter cette affaire devant la Cour Pénale Internationale de La Haye, compte tenu de l'implication de plusieurs ministres, policiers, militaires et magistrats français.

Il va bien falloir, un jour, que les citoyens français se décident à laver les poubelles de la Vème République et à choisir entre la démocratie ou la mafia : là est le vrai débat désormais, bien au-delà des batailles droite-gauche. Quelle démocratie voulons-nous et comment acceptons-nous de la financer ?

Nous n’avons pas la réponse et invitons donc ici même au débat public sur ce thème. En attendant, je rappellerai que pour qu'il y ait un jour pardon du sang versé, il doit y avoir justice rendue, avec reconnaissance des victimes et des responsabilités des auteurs.

Alors, il vaudrait mieux que ces messieurs évitent ces temps-ci de parler d'amnistie pour « les affaires ». Avant de demander pardon, il faut avoir le courage de reconnaître ce qui est et assumer les conséquences de ses actes. La lâcheté aussi a un prix.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5. Procès truqué de l'Ordre du Temple Solaire, Grenoble, avril 2001

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